Marc DALLE

Pas de compromission possible durant cette longue période avec

les Ecoles d’Art, hormis peut-être les quelques dessins de dissections

anatomiques post-mortem où j’excellais pour mes camarades carabins.

1985 fut l’année du grand retour artistique qui s’est poursuivi sans césure jusqu’à ce jour.

Il s’est décidé de manière presque classique à Venise, comme dans les romans.

Le C.V.  Joint en annexe PDF vous racontera les choses plus en détail si vous le souhaitez.

Mon travail de ces 35 dernières années a bien vite oublié le figuratif

vénitien et le portfolio qui suit vous donnera quelques exemples

d’œuvre plus ou moins récentes…

Il s’identifie facilement pour le visiteur par son style ni figuratif

ni abstrait, souvent donné comme unique et « inclassable ».

J’accepte bien volontiers ce dernier label que je situe personnellement

entre l’onirisme et le syncrétisme. Mêlant naïveté, humour mais aussi

violence ou sensualité, chaque œuvre est pour moi une histoire d’amour et de tolérance.

Elles interpellent je le sais, mettent parfois mal à l’aise le visiteur,

mais ces allégories, trouvant souvent leur source dans le Grand Livre,

ne sont jamais iconoclastes mais le fruit d’une démarche qui se veut progressiste.

Alors qu’y a-t-il derrière ces rêveries, ces circassiens délurés,

ces angelots musiciens, ces diablotins toujours sur le qui-vive,

ces animaux masculinisés ou féminisés, les enfants eux le savent :

ils ont tout compris et le manifeste joyeusement devant

l’œuvre surtout lorsqu’ils sont en visite de groupe.

 Les adultes sont par contre plus interrogatifs et l’attitude peut aller

du sourire gêné mais complice, à l’exclamation adorative pure

et simple ou au détournement ostensible du regard pour ne pas

se sentir complice de l’histoire fabuleuse contée.

Dans tous les cas ce qui est important pour moi c’est qu’elle ne laisse pas indifférent…